vendredi 23 avril 2010

The End

Avec cette superbe météo, je suis surmotivé pour aller en première catégorie.
Vigicrues affiche un énorme pic dans la nuit, mais j'ai bon espoir que ce soit un gros coup de vanne et que le niveau revienne à la normale dans la journée.
Hélas, il y a visiblement eu de gros orages en amont et la Garonne est réellement en crue...




Résultat, on se rabat sur une gravière sur la route du retour. Par n'importe quelle gravière, LA gravière. Celle aux bass rares mais obèses, et surtout, quasiment imprenables.
Le ciel gris et le vent constant ne nous aident pas à repérer les poissons, mais alors que je suis en train de peigner une bordure, deux très beaux spécimens sortent des bois morts devant moi et viennent me dire bonjour.
Mon premier lancer ne leur fait ni chaud ni froid, et ils repartent dans leur cache. Je relance mon leurre et le laisse se poser au fond en attendant qu'ils ressortent.
Lorsque l'un deux se montre à nouveau, je donne une bonne tirée sous son nez et mon Lake Fork est aspiré aussi sec.
Ferrage académique, pas de combat, et photo :




Sur un autre berge, on repère un autre bass en vadrouille. Sylvain pitche son jig sous nez, ce qui a pour conséquence immédiate de le faire fuir dans la direction de Julien, qui lui le rate au worm. Dommage Héliane !

Direction un autre petit lac repéré sur Google Maps et encore jamais pêché.
Au premier lancer, Julien annonce une tape, et au second une belle perche.



De mon côté, il m'a semblé prendre une tape et je distingue difficilement un poisson en train de tourner devant moi dans l'eau turbide. Je pense donc à un bass sur son nid et je passe mon chemin.
Deux minutes plus tard, Julien passe derrière moi et gueule "Tanche !". Je m'approche pour qu'il me répète ce que j'ai du mal comprendre, mais non, ce n'était pas un bass qui tournait mais bien une superbe tanche, prise au worm à la régulière !




Session doublement validée donc.

A+
Pierrot

jeudi 22 avril 2010

Pré-ouverture

Première sortie silure de l'année (celle avec le chat noir ne compte pas...) avec David et Julien.

Sur la fin de la première dérive, David et moi même prenons une limace chacun. La session est donc déjà validée !




Après une bonne accalmie et un raté pour moi, Julien termine en beauté en attelant une vache :





De bonne augure pour la suite :)

A+
Pierrot

dimanche 4 avril 2010

Pâques

L'eau de la plupart des gravières toulousaines est maintenant à plus de 13°C et le frai du brochet devrait donc être terminé.
David était donc motivé pour ressortir quelques gros leurres à brochet. Sauf que le seul que l'on ait vu a attaqué mon leurre au deuxième lancer. Je le voyais taper du bout des lèvres et je l'ai décroché quatre fois d'affilé. Motivé le broc, mais pas trop quand même.
Le reste du lac étant désert de tout signe de vie, on décide de prendre la direction de gravières à bass.

La première est en train d'être rebouchée et ressemble plus à une station d'épuration abandonnée. Néanmoins, pas mal de carpes sont en train de fouiller les herbiers ou la vase sur les bordures et je soupçonne qu'il reste également quelques bass planqués par là.
Je pitche mon 4Play 13cm dans un trou sans herbiers et aussitôt une grosse commune se dirige vers l'intrus, pique du nez, s'incline doucement et l'aspire.
Je gueule "Elle l'a pris !" tout en ferrant et en dévalant la berge pour récupérer ma banière.
Je suis obligé de brider pour l'empêcher d'aller vers les herbiers et les troncs d'arbres tout autour, mais le peu d'eau disponible pour ses nageoires écourte le combat.




Dix mètres plus loin, il y a effectivement un bass le nez planté dans la bordure.
Je pitche cette fois un Monika, mais qui le laisse perplexe. Après une courte attente, une permière tirée succite son attention, et une deuxième déclanche l'attaque.





Le lac suivant ne contient malheureusement que des bass diplômés avec mention, et ils se contentent de nous regarder lancer des leurres.

A+
Pierrot

jeudi 1 avril 2010

Baetis Garonni

Aujourd'hui, sortie Yoyo en première catégorie avec Sylvain.
Pourquoi Yoyo ? Parce qu'en ce moment Garonne c'est ça :




J'étais persuadé que les niveaux ne permettaient plus de pêcher depuis une dizaine de jours à cause de la fonte, mais des échos récents m'ont remotivé.
Arrivé sur place, les niveaux sont certes un peu hauts, mais la couleur est plus que correcte. Il ne manque plus que quelques insectes pour motiver les troupes.

Et les insectes arrivent à l'heure !
Rapidement, trois ou quatre poissons se mettent place.
Sylvain pique le premier, mais le décroche en plein combat.
J'attaque le deuxième poisson... décroché aussi !
On sent bien que les poissons sont plus tatillons qu'à l'ouverture, ils prennent nos mouches du bout des lèvres.
Pour terminer de nous agacer, plus personne ne gobe... Aïe...
Il y a pourtant toujours des insectes qui dérivent, mais plus un seul poisson qui s'alimente.

On remonte donc sur un plateau un peu plus haut, et là, c'est l'euphorie : pendant environ deux minutes, la surface de l'eau est tapissée de ronds et de gueules qui sortent de l'eau pour aspirer les éphémères.
Sylvain pique un poisson parmi le troupeau qui gobe devant lui, mais le décroche encore. Re-aïe !
De nouveau, c'est le calme plat. Le temps que je me mette en position pour attaquer un second poisson, tout le monde s'est arrêté.
Quelques petites gobent encore dans le courant, mais il n'y a plus personne installé sur la bordure.
Je décide de tenter quand même le bas du plateau, où j'espère trouve un poisson correct au milieu des riquettes.
Effectivement, un poisson s'installe sur la bordure juste au dessus de moi, et je le prends après la dérive la plus courte du monde, soit environ 10cm.




Pour terminer, j'effectuerai un coup de ligne parfait : une truite en nymphe à vue, à l'arbalète, et au premier lancer s'il vous plait :)
Pas de photo pour celui-ci.

A+
Pierrot