lundi 22 avril 2013

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Les mauvaises langues diront que je ne vais plus à la pêche.
Les mauvaises langues diront que, quand j'y vais, je n'attrape pas de poisson.

Mais c'est faux !
Parfois, je vais à la pêche et, parfois, j'attrape quelques poissons !

5 brochets vendredi dernier avec David, tous pris au StickShad dans 50cm d'eau.


A+
Pierrot

dimanche 21 avril 2013

Euh... au fait...

Cet été je suis allé faire une belle virée dans l'ouest des USA.
San Francisco, Yosemite, Death Valley, Las Vegas, Yellowstone, autant de noms qui parlent au commun de mortel, mais c'était sans compter la découverte de cette superbe rivière qu'est la Green River.

Cette rivière de plus de 1000km de long traverse trois état et avait la réputation d'abriter plus de 20000 salmonidés par mile (on prononce maïle s'youplait) dans sa partie aval. Oui oui, 20000. Actuellement les estimations sont plutôt de 8 à 14000 par mile, ce qui reste tout de même conséquent.
Elle alimente entre autre l'immense Flaming Gorge Reservoir avant de continuer sa course vers la Colorado River.

C'est dans sa partie immédiatement en aval de Flaming Gorge Dam que nous avons eu l'occasion de la pêcher.
Au premier abord, c'est une rivière vraiment magnifique, à l'eau limpide et au fond tapissé d'herbiers.
La seconde impression est qu'elle est vraiment très large, un peu déroutant pour nous, pauvres pêcheurs pyrénéens.

Autre point inhabituel à nos yeux : les guides de pêche promenant leurs clients en Drift Boats se comptent par dizaines, descendant la rivière dans un flot continu du matin au soir.


Nous avons commencé par pêcher le radier devant nous, où des poissons gobaient régulièrement mais sans qu'aucun ne soit réellement en poste.
Après un nombre conséquent de tentatives infructueuses, il a fallu se rendre à l'évidence : ces truites ne voulaient pas de nos mouches. Par contre, les énormes pompons grossièrement lancés par les pêcheurs à bord des Drift Boats faisaient presque systématique monter un poisson dans le secteur.
Déroutant !
Nous avons donc décidé de laisser tomber ce radier et de pratiquer une pêche que nous maîtrisions mieux, à savoir la recherche de poissons actifs sur les bordures. Et il n'a pas fallu longtemps pour que nous en trouvions un !
Un gobage, une mouche posée judicieusement dans le champ de vision du poisson et c'était pendu !

A partir de là, on peut dire que l'on a enchaîné les poissons. A peine le temps de repérer un poisson, de le prendre, qu'un autre gobait quelques mètres plus haut. Grand luxe, nous en avons même pris plusieurs à vue, en sèche, sans qu'ils n'aient gobé auparavant.
Des superbes farios, toutes aux mensurations... américaines... et à la robe d'or magnifique.

Le long de la bordure, les poissons étaient littéralement à la queue-leu-leu. En plein soleil, et en l'absence d'éclosion, ils montaient facilement sur de petites imitations de moucherons ou de fourmis.
Les Drift Boat qui passaient parfois à peine à quelques mètres ne les dérangeaient absolument pas. Jamais je n'avais vu une telle densité et une telle moyenne de taille réunies.

Nous n'avons malheureusement pu pêcher cette splendide rivière que quelques heures.
Au retour sur le parking, un guide qui venait récupérer son 4x4 et sa remorque est venu nous demander si cela avait été une bonne journée pour nous. Je lui ai évidemment répondu que nous avions adoré la Green River et que les poissons étaient superbes, mais je lui ai également demandé ce qu'était une bonne journée sur la Green River.
Il nous a tout simplement répondu qu'en une descente en Drift Boat, un bon jour pouvait rapporter 60 poissons !
Autant dire qu'avec les 100 ou 200m de rivière que nous avions pêchés, nous étions très loin du compte.

Après cela, nous avons continué notre route vers le Park Yellowstone, ses superbes rivières, ses Montain Whitefish, ses Rainbows et surtout ses superbes Cutthroats.
Mais c'est une autre histoire...

A+
Pierrot