La Pêche 2.0

Grosse session silure ce WE !
J'ai le WE pour moi tout seul et je suis sur-motivé pour sortir l'artillerie lourde et prendre un vrai gros silure.
Qui veut venir ?
David n'est pas là, Matt voudrait bien mais il bosse...
C'est Thierry qui s'y colle. En plus on prend son bateau avec son nouveau thermique, la classe !

Rendez-vous samedi matin à 8h pour aller pêcher des carpeaux.
A midi, on est prêt à décoller mais on se rend compte que la prise électrique de sa remorque ne va pas sur mon attelage... Direction Casto... Que dalle... Norauto... On trouve un adaptateur et c'est parti.
Démarrage donc vers 13h. Enfin presque... On casse la croûte en attendant l'ouverture d'un détaillant car on a quelques achats à faire.
Vers 15h30 on met enfin le bateau à l'eau et on charge tout notre bordel, car il en faut du bordel pour pêcher à la bouée : les bouées, les poids, les cordes, les vifs, les cannes, de quoi bouffer, de quoi s'abriter un minimum en cas de pluie, de quoi essayer de dormir un peu...
Le bateau en a ras la gueule, on est même obligé de ne remplir le vivier qu'à moitié pour ne pas faire un remake du Titanic.
A 19h30 (oui oui, 19h30 !) nos 3 lignes sont enfin en place sur le poste.
On a 2 cannes spéciales bouées prêtées par Joël, équipées d'une tresse de type ficelle à rôti, et une canne surf casting que j'ai ressortie du grenier, équipée de Power Pro en 50lbs.
On a un premier départ entre 20h et 21h sur une canne bouée mais le cassant ne pète pas et le poisson lâche le vif sans se piquer...
Une heure plus tard, touche violente sur la même canne. Thierry ferre et ramène sans trop de difficultés un premier "petit" poisson.
Environ une autre heure plus tard, second touche violente. C'est mon tour et j'annonce encore un petit poisson car je prends plein de coups de tête rapprochés. Mais je change vite d'avis quand le poisson commence à gagner le large et à vider mon moulinet. Je me sens assez impuissant pendant un bon moment car j'ai resserré mon frein à plusieurs reprises et le poisson continue à me prendre du fil en enchaînant des rushs puissants.
Je distingue mal ma ligne dans l'obscurité mais j'ai l'impression que le poisson est maintenant très éloigné et j'ai peur de le perdre.
Je resserre à nouveau le frein et je me décide à pomper le poisson pour le faire revenir. Pas d'état d'âme, je tire aussi fort que je peux. A partir de là, je le sens faiblir et il s'approche rapidement de la surface.
On le voit arriver au bord et Thierry agrippe sa mâchoire au premier coup.
Yes ! Le poisson est au sec !

Le reste de la nuit n'apportera que 2 ou 3 touches de petits poissons qui n'arrivent pas à se saisir des vifs.

Après une des pires nuits de mon existence, à dormir à même le sol, réveillés toutes les deux minutes par un gros plouf, une clochette ou un coup de téléphone, on se fait une séance photo à la fraîche.




Au jeu du "J'aime/J'aime pas" :

J'aime :

• le côté "expédition survie" avec tout le matos et la nuit passée à l'arrache au bord de l'eau,
• le gros poisson :D

J'aime pas :

• tout ce matos à trimballer !
• la nuit passée TROP à l'arrache. La prochaine fois, je me mets en mode carpiste.

A refaire absolument !

Merci à Thierry pour la sortie, à Joël pour le matos et les conseils et à Flo pour... tout ;)

A+
Pierrot