dimanche 14 mars 2010

Oups, I did it again

Qu'y-a-t'il de pire qu'une veille d'ouverture ? Un lendemain d'ouverture.

Après une heure de ponçage acharné de placo-plâtre et une (courte) négociation, j'ai obtenu la permission de retourner à la pêche à la dernière minute.
13h... je jette mes waders dans le sac et je passe un coup de fil à Julien pour le prévenir.

Une heure plus tard, on arrive en même temps sur le spot et les truites sont déjà à table.
Je choisis de ne pas m'attarder sur les petites qui gobent sur le bas et j'attaque un poisson qui ne nourri avidement en sortant la gueule de l'eau à chaque fois qu'une éphémère passe au dessus de lui. Ma mouche subit rapidement le même sort.


Je trouve la taille de la caudale impressionnante.



Julien me rejoint et attaque un second poisson quelques mètres plus haut quand un autre se met en place juste sur notre droite. Il aspire tranquillement tous les éphémères qui passent à sa portée, sans se soucier de notre présence.
Il refuse une première fois la mouche de Julien mais ne peut résister à un second passage juste devant sa gueule.




Ce poisson inattendu me permet d'attaquer celui que visait initialement Julien. Il se déplace pas mal, mais deux ou trois lancers me permettent de passer au bon endroit.
Échaudé par la casse d'hier, je suis en 15/100 et je bride tant que je peux dès le ferrage pour extraire ce poisson des bois mort immergés.
Il fait immédiatement deux chandelles qui manquent de l'échouer sur la berge et réussit à passer sous un tronc.
Pendant que Julien décrit la scène à Matthieu au téléphone, je me précipite pour dégager mon bas de ligne qui a la bonne idée de résister. Le poisson dévale alors en pleine eau et finit rapidement dans l'épuisette.





Julien tente un dernier poisson sur la même bordure, mais il ne tient pas en place, remonte le long de la berge et finit par disparaitre.
Je suis obligé de me mettre de l'eau au raz des waders pour terminer par deux petites qui gobent sur la berge d'en face.

A+
Pierrot

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