dimanche 19 septembre 2010

NZ Express

A la dernière minute, David nous trouve 2 billets pour la Nouvelle Zélande pour le prix d'à peine 2 croissants !
Le vol de nuit est éprouvant mais on arrive bien motivés sur les lieux. On met le bateau à l'eau alors qu'il fait encore noir, et on commence à remonter le long des berges de la Celulokipu River.

Mon premier lancer sur la veine d'eau tant convoitée est sanctionné par un gros caramel. Fish on ! Un gros remous annonce un beau poisson. La petite spinning plie et le moulinet chante.
De beaux rushs, le poisson vient au bateau plusieurs fois avant que je ne puisse le saisir, mais il finit par se rendre.

Le soleil à peine sorti et le ciel couvert obligent à faire la photo avec le flash.



Sur la deuxième veine d'eau, c'est David qui se retrouve attelé à un poisson du même calibre qui annonce la couleur en faisant deux chandelles sur le ferrage. De nouveau un combat tout en puissance, mais le poisson se décroche quand il arrive au bateau. Dommage...

En bas de la même veine, je décroche également un joli poisson, mais je n'ai pas l'impression que c'est une truite car je prends des têtes alors que le poisson reste sur place.
Dans la minute suivante, mon impression est confirmée par David qui pique une belle perche. Elle n'est pas encore arrivée au bateau que j'annonce un doublé. Classe !




Cela fait déjà quatre beaux poissons touchés en à peine trente minutes, ça sent bon pour la suite.
Avant de changer de secteur, on décide de refaire un passage sur la première veine. Je lance un peu trop en amont, et je laisse donc dériver mon leurre avant de commencer la récupération.
A peine deux tour de manivelle plus tard, une truite, à peine plus petite que la première, se jette littéralement sur mon Rapala Shallow Shad Rap. Le combat est beaucoup moins musclé cette fois, mais la bougresse se défend quand même pas mal.





Le jour est maintenant bien présent et on sent que l'activité est en train de baisser. De toutes façons, je crois que l'on a bien exploité ce premier secteur.
On descend alors sur un courant plus calme où on enchaine quelques perches. Au bout d'une dizaine de minutes, je m'impatiente en prétextant que l'on n'a jamais touché de beau poisson sur cette zone mais David me fait immédiatement mentir avec cette perchasse très très maillée :




Sur le troisième secteur, on trouve un banc de perches entre six et sept mètres d'eau, mais elles ne sont pas hyper actives et il faut ralentir l'animation pour les décider. Bien que je prenne la plus belle, c'est David qui gagne à ce jeu là en me mettant une série de cinq poissons à zéro dans la vue...





Une fois le banc un peu épuisé, on essaie de débusquer quelques brochets, mais ce sont encore quelques perchettes qui viennent clôturer cette session.

Ce matin, dans un tout autre décor, j'amène Marin, 6 ans, à la pêche. Un bouchon, un hameçon, quelques plombs, des astinfles, trois boules d'amorce et c'est parti.




Il y a encore quelques "petits problèmes techniques" à régler, mais c'est certainement un futur grand pêcheur !

A+
Pierrot

1 commentaire:

Nobru a dit…

C'était "ben vlai" ! Joli coup mon salop !
Nobru