samedi 4 septembre 2010

Triangle Fever

6h30 du matin... il fait nuit, on est fatigué mais motivé à mort pour aller pêcher ce spot qui nous avait semblé prometteur l'année passée.
7h10 une mise à l'eau rock'n'roll finit de nous réveiller.



Dès le deuxième lancer, David accroche un truc sérieux qui fait exploser la surface et c'est une truite très très maillée qui vient au bateau pour la première photo de la journée.




Il enchaine avec deux petites perches et je fais suivre une barre que je vois faire demi-tour de façon tout à fait stoïque.
Quelques perchettes plus tard, on décide de monter encore un peu pour rejoindre une veine de courant.
Je prends une tape lourde sur la bordure, et c'est un monstro-chub qui vient comme une planche.




On décide de débarquer pour prospecter un peu du bord, ce qui permet à David d'ajouter une truite et une perche au tableau, alors que je ne fais que décrocher ou micker tout ce que je touche...

On sent que l'activité est en train de chuter à cause du soleil qui commence à monter et on se dirige vers une berge plus profonde où l'on pense trouver des perches.
Banco ! On enchaine une quinzaine de perches chacun, le tout au plomb triangle made by Bricoleurre.




Le banc commence à compter ses pertes et on se laisse dériver pour essayer de retrouver des poissons.
Sur une avancée, je pique ce que je pense être une perche à cause des petits coups de tête, mais un bon rush sous le bateau me met le doute. Le rush aurait pu être celui d'un sandre, mais pas les coups de tête...
Au premier passage, je n'arrive pas à identifier ce poisson, et ce n'est qu'à son arrivée à la surface que je reconnais Mr Barbeau !



On a bien rigolé avec toutes ces perches, mais on a quand même embarqué quelques swimbaits pour trouver les légendaires gros brochets du coin.
On passe donc sur la berge à l'ombre pour propecter les bois morts et les frondaisons.
Au bout de 150m de berge, David fait suivre un groupe de perches très correctes, et j'en décroche une belle au spinner.
Bon ben... plomb pal !
On détecte une cassure et un obstacle juste en dessous au sondeur, et c'est reparti pour une dizaine de perches chacun. Cette fois la taille augmente un peu, ce qui ne gâche rien.




Ces poissons ont vraiment des robes magnifiques.

L'heure est maintenant bien avancé, ce qui nous pousse à mettre un coup de thermique pour aller rejoindre une pile de pont. L'idée est d'aller voir si il n'y a pas quelques grosses perches ou quelques serpis qui trainent.
Il y a 3m d'eau autour de la pile, et visiblement pas une âme qui vive.
Par contre, en rejoignant la berge proche, il y a 6 à 8m d'eau, mais surtout une parois quasiment verticale quelques bois morts entassés au fond.
Là... c'est le festival... à chaque perche sortie, le banc suit derrière.
Pendant un moment, il est même impossible d'atteindre le fond tellement elles sont en folie. Comme dit David : "la technique c'est d'avoir le leurre dans l'eau".



Les touches finissent tout de même par se raréfier, et on s'écarte de quelques mètres pour retrouver le banc.
De mon côté, comme le stock de plombs commence à diminuer, je mets un bon vieux poisson d'étain.
Boum boum boum... ça tape, ça tape, ça tape... Pendu !
Cette fois, c'est plus lourd, je crois que j'ai trouvé le coin des mamans !



David confirme en en sortant une encore plus belle et une seconde d'à peu près le même calibre.




On prendra encore quelques poissons éparpillés, mais le soleil cogne maintenant et il est l'heure de rentrer.
Au final, grosse session avec au moins 70 perches à 2, et 4 espèces prises sur le même spot.
J'espérais en faire 3 en comptant le brochet, mais les outsiders chub et babeau ont tout changé.

A+
Pierrot