dimanche 4 avril 2010

Pâques

L'eau de la plupart des gravières toulousaines est maintenant à plus de 13°C et le frai du brochet devrait donc être terminé.
David était donc motivé pour ressortir quelques gros leurres à brochet. Sauf que le seul que l'on ait vu a attaqué mon leurre au deuxième lancer. Je le voyais taper du bout des lèvres et je l'ai décroché quatre fois d'affilé. Motivé le broc, mais pas trop quand même.
Le reste du lac étant désert de tout signe de vie, on décide de prendre la direction de gravières à bass.

La première est en train d'être rebouchée et ressemble plus à une station d'épuration abandonnée. Néanmoins, pas mal de carpes sont en train de fouiller les herbiers ou la vase sur les bordures et je soupçonne qu'il reste également quelques bass planqués par là.
Je pitche mon 4Play 13cm dans un trou sans herbiers et aussitôt une grosse commune se dirige vers l'intrus, pique du nez, s'incline doucement et l'aspire.
Je gueule "Elle l'a pris !" tout en ferrant et en dévalant la berge pour récupérer ma banière.
Je suis obligé de brider pour l'empêcher d'aller vers les herbiers et les troncs d'arbres tout autour, mais le peu d'eau disponible pour ses nageoires écourte le combat.




Dix mètres plus loin, il y a effectivement un bass le nez planté dans la bordure.
Je pitche cette fois un Monika, mais qui le laisse perplexe. Après une courte attente, une permière tirée succite son attention, et une deuxième déclanche l'attaque.





Le lac suivant ne contient malheureusement que des bass diplômés avec mention, et ils se contentent de nous regarder lancer des leurres.

A+
Pierrot

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